Périp'récits : Péripéties en récits

Voici quelques écrits, la plume du quotidien, comme les oiseaux !

samedi, avril 21, 2007

Du n'importe quoi

Du soleil et des guitares. Je ne sais pas en jouer, mais qu’importe.
Tu m’as vexée. Sous le soleil, j’espérais un peu de ta chaleur. Tu trouvais qu’il faisait assez lourd comme ça. Le lourd, c’est toi. Religieuse au chocolat. Je sais pourtant, la religion c’est pas ta tasse de thé. Ah, éclair au café ? C’est vrai, tu préfères le café …

J’avais envie de danser, tu m’as laissée y aller. De loin, tu m’as regardée. Une ombre qui bougeait, ta joue pour y glisser un baiser. Le temps de m’éloigner et je te voyais téléphoner. Je ne sais pas pourquoi : j’ai souri. Réunis par les regards, mon canard.

La piste était douce, on pouvait s’y prélasser. Mais ce n’était pas l’objet. J’aurais aimé un slow avec toi. Combien d’années que je n’en ai pas dansé. Une danse tout contre toi. Nous deux, enlacés. Ça sonne un peu benêt, mais ça me plaît.

Ça gratte le mur, l’envie d’arracher le papier, écrire dessus, le salir de bleu et vert dentaires. Ça gourmande dans le placard, je déteste les mots inventés, j’aime pas chercher dans le lexique, ça ne me fait pas marrer quand c’est pas certifié. Des fourmis qui encombrent les conduits, je cache mes radis dans la glaise et le riz.