Périp'récits : Péripéties en récits

Voici quelques écrits, la plume du quotidien, comme les oiseaux !

vendredi, septembre 22, 2006

C'est tout pourri, mais c'est dit !

J'avais commencé à écrire ça sur mon autre blog, le plus conventionnel, le plus chiant, ou peut-être le moins, le plus photographique.

Finalement je crois que j'avais tort, et raison à la fois.
Tort de vouloir changer mes habitudes. Raison d'avoir pensé, il y a quelque temps, qu'un blog consacré à l'écriture ("écriture", au sens le plus banal du terme ... juste écrire, c'est pas de l'art, c'est rien ... juste des mots, des trucs nuls franchement ...) ... qu'un blog consacré à l'écriture avait raison d'être.

"Je vois souvent ça sur les blogs alentour ... Enumération de "choses à faire et à ne pas faire" façon liste de courses ... Pourquoi pas, après tout, bien que ce ne soit pas mon genre, pas sur un blog en tout cas, pas sur celui-là du moins.

Et puis finalement si, juste maintenant j'ai envie :

- Fermer ma gueule
- Continuer à l'ouvrir

Je suis pas sûre que ce soit le bon endroit pour le dire. Mais consacrer un blog à l'écriture, ça me saoule. Si j'ai envie d'écrire ici, et même n'importe quoi, je le ferai, j'assume peut-être pas, mais faudra bien."

Finalement, j'assume pas d'écrire ça sur mon blog, l'autre, le vrai-faux, le façade, celui qui montre que "Odile est une grande déconneuse". Je suis pas une grande déconneuse. Je suis. Mais pas seulement. Merde. Un blog pour les états d'âmes, je m'en fous je suis la seule à écrire et à même pas me relire parfois ...

Je suis seule là devant mon écran, à me mettre à écrire ce que j'aime pas lire chez les autres : des états d'âmes, des coups de gueule dans le vide, qui pourraient toutefois être lus ... C'est nul, j'aime pas, pourtant je le fais. Tant mieux. C'est même pas que j'ai changé d'avis, j'ai pas réfléchi. C'est que je m'en fous. J'écris ça, je le vomis sur le clavier, et voilà.

Je suis mal aimable ce soir, vaut mieux que ça continue de sortir là, plutôt que de polluer je sais pas où encore ... Mes commentaires pollueurs, je viendrai les écrire ici, si j'ai envie. Oh c'est même pas sûr que j'aie envie.

J'écris des commentaires pour qu'ils soient lus, pour m'exprimer, même et souvent pour dire des conneries. Si on peut même plus discuter, échanger même un instant de délire sur un blog, mais aussi du sérieux de temps en temps, son avis tout simplement, alors je démissionne de ce blog. Point.

Ou je ne serai plus vraiment moi-même, et tant pis. Tant pis pour l'autre, s'il ne veut me connaître qu'à moitié. Je fais ma star, je me la pète dans les commentaires alors que j'aime pas ceux qui se la pètent mais que finalement pourquoi pas ... Quand c'est marrant ...

J'aime que ça passe pour de la légèreté et du délire, même si on n'est pas dupe, en-dessous y'a toujours quelque chose, le besoin d'être reconnu, le besoin d'être vu (psychanalyse de comptoir, c'est pas pour ce soir) ... Eh ben tant pis, on verra pas, ceux qui veulent fermer les yeux ne seront pas embêtés. Dans leur espace protégé, en tout cas. Salut !