Périp'récits : Péripéties en récits

Voici quelques écrits, la plume du quotidien, comme les oiseaux !

dimanche, juillet 23, 2006

Sensation

Glisse le long de la savane ... Trace le chemin, le saupoudre de ses lèvres.
La neige émerge ... Attend un signe, commence à filer. Coule ...
Chaleur, tremble et pointe ... Le doigt vers les étoiles. Humide.
Langue. Y sentir le plaisir ... Perler ...

La pluie

nn nnnnnnnnn

?

Veloutée sur le canapé.
Charpentée dans l'escalier.
Osée dans le grenier.
Suave contre le noisetier.

?

Pluie fine sur l'oreiller.
Torpeur à secouer
Dégringole sur mon pied ...

mercredi, juillet 19, 2006

Si jamais ...

L'oeil qui pétille. Mes yeux qui brillent.
Un baiser parfum d'été. Contre un coin de table avancée.

Avenant, médusé, souriant. Troublé.
Provocante, amusée, séduisante. Charmée.

Passer une soirée sans penser. Que l'on va se quitter.
Apprécier, discuter, profiter. Sans imaginer ... de suite.
Vouloir avoir. Préférer garder. Un plaisir d'un soir. Un amour désiré.

J'aime la liberté des étés. Les inattendus qui prennent puis pincent un instant. Celui de se quitter. On ne sait trop comment. Un sourire, un regard prolongés ... Plus rien à partager désormais ...

Comme tu disais ...
Reste l'enchantement inachevé. Rester sur le mystère inconsommé ...

lundi, juillet 17, 2006

Des miettes partout

Une biscotte est en sursis. À ses trousses, un mari.
Qui voudrait la croquer, la grignoter, l'emporter.
L'avaler ? Certainement pas. Il faut en garder pour le goûter !

Elle court partout. Eviter de se faire rattraper.
Le mari est véloce, il saute de bosse en bosse.
Sur l'une d'elles, biscotte a dérapé.

Des miettes partout sur le canapé, le tapis de l'entrée, les marches de l'escalier, le panier du fox-terrier ...

samedi, juillet 15, 2006

Brutalement

Ces jours trop longs où l'on se sent trop seul.
Patiemment attendre la nuit et le souffle glacé ... d'un verre ...

You weren't that special. You were just normal. Sadely normal.
Or fortunately, maybe.

Too long to wait. Out of the blue, at eight. I came in, straight.
And I broke ... the glass ...

jeudi, juillet 13, 2006

Scène de ménage

Tu caches toujours tes sentiments. Le parquet bleu, les rideaux blancs.
On joue toujours en s'évitant. La chaise cassée, le cadre coupant.
Rien ne changera plus, allons nous-en.
Retournons au salon, je passe devant.

mardi, juillet 11, 2006

Piqûre de la nuit

Elle était là, je l'ai vue. La nuit.
Elle m'a pris, et soudain, j'étais piqué.
J'ai crié, évidemment. Elle était plus forte. Fascinante.

Elle a pesé de toute sa force. Sur moi, impuissant.
D'un coup, je ne pouvais plus. Brandir le poing était impossible !
J'étais assommé sans sommation. Consommé par une aube surannée, obscure année ...

Mangé d'un coup de nuit. Griffé par la pénombre. Jeté, atterré qui gronde ...

My perfect child

I had a dream (last night, only) ...

I was in the kitchen and I was listening to music. It was a simple song of a poor mad man. He was so sad that he moved me. I was really touched and I nearly forgot the milk on the fire. Yes, I wanted a cup of hot milk to help me sleep which can sound nonsense when we consider it was a dream ... But in my dream, I stood up and I was alive, dreaming in a way ...

I was dreaming of my perfect child. He would be so smart, so clever. A perfect boy, the best child every parent would desire. Unfortunately, I would learn some day that it wasn't mine. It would shock me so much that I would die of a heart-attack ... Terrible story, terrible dream ...

But it did arrive ... By the train ! It was a piece of bread. Something was written on it. I took it just to have a look at this strange thing. And what an amazement ! I realised my son had written this weird message : "Don't call me son ... ever"

I moved to another house but he succeeded in finding me. Again and again. I was so tired. I fell in love with the postman. Thanks to this meeting, he gave me a favour : every morning, he avoided to give me the new message from my son. I had finally the entire control of the situation ... But one day ... I woke up !


(J' ai écrit ça sur le Ciao UK, sur un coup d'envie spéciale ... et puis je me suis dit : personne ne me lira ! - sauf si je vais les lire, mais là j'ai la flemme :p ... Alors qu'ici, un jour, peut-être ... Et puis autant concentrer plusieurs sources, du moment que ça vient de moi !)

(Bon ok, mon anglais n'est plus ce qu'il était ... Ce sera l'occasion de le dépoussiérer un peu, et de faire revenir le XIXe Century ! Bon ok ... c'est l'heure d'aller dormir !!!)